La législation en vigueur concernant la conduite d'une autolaveuse

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L’utilisation d’une autolaveuse n’est pas sans risque. L’opérateur-conducteur de la machine, le personnel de l’entreprise ou les personnes évoluant à proximité de l’engin peuvent être victimes d’accident. A ce titre, la manipulation d’un tel appareil est soumise à des règles spécifiques.

Une autorisation de conduite est nécessaire dans le cadre de l’usage de certains modèles de laveuse de sol. Ceci afin d’assurer la sécurité tant de l’opérateur-conducteur que des personnes alentour. La manipulation d’une autolaveuse accompagnée requiert une autorisation de conduite. La conduite d’une autolaveuse portée nécessite outre une autorisation de conduite, la détention d'un CACES (Certificat d'Aptitude à la Conduite En Sécurité) catégorie 1.

Pour ce qui est de l’autorisation de conduite, elle est délivrée par le chef d’entreprise employant l’opérateur-conducteur. Avant sa délivrance, l’opérateur-conducteur doit avoir été formé à la conduite de la machine par un formateur compétent. A la suite de cette formation, il doit passer un test de connaissance. Le test doit être fait sous la direction d’un testeur certifié autre que le formateur.

Enfin, l’attribution de l’autorisation est conditionnée par un certificat d’aptitude délivré par un médecin du travail. L’autorisation de conduite n’est valable que pour une période de 5ans et pour une machine déterminée. A l’instar de l’autorisation de conduite, le CACES est délivré sous réserve d’un certificat d’aptitude du médecin de travail et d’une formation. Par contre, le CACES doit être délivré par un organisme de qualification agrée par le COFRAC (Comité Français d'accréditation).

Et en plus, la qualification doit recevoir l’accréditation de la CNAMTS (Caisse Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés). Cette certification s’obtient à la suite d’un test comprenant une évaluation théorique et un examen pratique.